II.2.

2.       Observation des effets antibactériens

Pour observer les effets des huiles essentielles, on utilise une méthode dérivée de celle de l’antibiogramme à savoir l’aromatogramme. A partir d’un germe responsable d’une infection, prélevé dans le sang, les urines, les crachats, ou autres on réalise une mise en culture dans une boite de pétri. On place dans ces cultures des pastilles imprégnées d’huiles essentielles dont on souhaite observer l’efficacité. On peut ensuite constater les effets des huiles, celles-ci vont soit tuer les germes et prouver leur efficacité, ou bien laisser les germes se développer si elles sont inefficaces. Il est également envisageable que les huiles stoppent le développement des germes mais ne les détruisent pas , ces huiles seraient donc bactériostatiques.
A l’aide des ces antibiogrammes, dont la mise en œuvre et relativement simple, un médecin peut évaluer l’efficacité des huiles qu’il souhaite prescrire à un patient à partir d’analyse effectuées sur des prélèvements appartenant à ce dernier.

Toutefois il n’est pas garanti que les effets des huiles in vitro soit identique in vivo. Comme pour l’antibiogramme il existe une réserve de principe à la transposition des résultats.

Pour observer les effets antibactériens ou non des huiles essentielles on utilise un aromatogramme. Pour cela nous avons réalisé une expérience à partir de souche d'Escherichia Coli. Nous avons commencé par stériliser la paillasse à l’eau de javel et nous nous sommes lavés les mains pour éviter tout risque de contamination des bactéries. 





Ensuite nous avons allumé le bec bunsen pour stériliser l’air. Une fois l’endroit stérile nous avons pu commencer la mise en culture.




 En premier, nous avons prélevé les bactéries à l’aide d’une anse préalablement chauffée à rouge, puis nous les avons incorporées dans de l’eau stérile, il s'agit d'une mise en suspension. Après cela nous avons étalé les bactéries en suspension dans des boites de pétri à l’aide de râteaux que nous avons remplacé à chaque changement de boites.





 Une fois les bactéries introduites dans les boites de pétri, nous avons déposé à l’intérieur de chaque boites une pastille de papier filtre préalablement imbibée d’huile essentielle (huile essentielle de lavande, de cannelle , de citron et une dernière huile issue de notre hydrodistillation). (une pastille par boite).




Notre expérience a échoué malgré plusieurs tentatives :

  -Une reconcentration de la solution contenant les Escherichia Coli

  -En réduisant le pH de l’eau distillé

  -En mettant les cultures à 30°c (conseil du laboratoire Sordalab)



   Les résultats que l’on aurait dû obtenir sont les suivants : Des cercles seraient apparus autour des disques imbibés d’huiles essentielles, ces cercles sont appelés cercles d’inhibition, plus le diamètre du cercle est grand, plus l’huile essentielle de la pastille est efficace. 




     Sur ce schéma illustrant les résultats que nous aurions pu obtenir nous pouvons observer que l'huile essentielle présente sur la pastille 3, la pastille 5 étant un témoin sans huile, n'agit que très peu, puisque son cercle d'inhibition est le plus petit. En revanche les huiles des pastilles 2 et 4 ont un fort pouvoir antibactérien qui s'illustre par le diamètre plus important de leur cercle respectif.



Ajout du 29/01/2014:

Après un dernier essai, à base cette fois-ci de Bacillus, l'aromatogramme a finalement montré des résultats.